23 juin 2017
Lecture 5 mn
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10 choses à ne pas dire dans un rapport d’audit interne
Je profite d’une courte pause dans la rédaction d'articles de mon blog pour relayer l’un des articles les plus lus au cours des dernières années, publié le 21 octobre 2011, et qui reste d'actualité compte tenu du contexte actuel de l’audit interne.
Je n’oublierai jamais les conseils de notre professeur d’anglais au collège qui disait : « Ce n’est pas ce que vous dites mais comment vous le dites qui compte ». Bien sûr son affirmation était quelque peu exagérée, mais une chose est sûre : la façon de dire les choses fait toute la différence. Un rapport d’audit bien rédigé doit inciter à l’action tandis qu’un rapport d’audit de piètre qualité peut non seulement inciter à prendre des mesures inappropriées, mais également à ne prendre aucune mesure. Dans certains cas, un rapport mal rédigé peut mettre à mal les relations professionnelles ou nuire gravement à la réputation de l’auditeur. De petites choses peuvent s’avérer très signifiantes, et parfois, une légère modification de la façon de formuler une recommandation peut faire toute la différence quant à la façon dont nos suggestions seront reçues par le destinataire.
Récemment, j'ai commencé à dresser ma propre liste, puis j’ai consulté plusieurs groupes d'auditeurs pour savoir quels mots ou expressions ne devraient jamais être utilisés dans les rapports d'audit. J'ai même eu recours à mon ami, Sally Cutler, conseillère en rédaction de rapports d'audit interne. J’ai collecté beaucoup d’avis. Et certaines suggestions valaient réellement la peine d’être reprises. Voici donc ma nouvelle liste des « 10 choses à ne pas dire dans un rapport d'audit interne ».
- Ne dites pas « La direction devrait envisager …»
- Évitez de tenir des propos trop flous
- Utilisez les adverbes intensificateurs avec parcimonie
- Un problème a rarement un caractère universel
- Évitez le jeu des reproches
- 6. Ne dites pas « le management a échoué»
7. L’entité « auditée » relève de la vieille école
Il y a quelques années, pour désigner des personnes qui faisaient l'objet d’un audit on parlait le plus souvent de personnes « auditées ». Aujourd'hui, de nombreux experts s’accordent à dire que cette expression a des connotations négatives et qu’elle désigne quelqu'un qui a subi quelque chose de la part d’un auditeur. L’audit interne est devenu un processus collaboratif et des termes tels que « client de l’audit » indiquent que nous travaillons avec le management, et pas sur le management.- Évitez le jargon technique inutile
- Évitez de vous attribuer tous les mérites
- Si ça vous semble impressionnant, vous devez probablement le réécrire